Dans une récente étude publiée sur Place de la recherche* serveur de préimpression et en cours d’examen au Journal international de l’allaitement maternelles chercheurs ont évalué la présence d’anticorps anti-coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2 (SRAS-CoV-2) dans le lait maternel humain.
Des anticorps anti-SRAS-CoV-2 ont été incontestablement trouvés dans le lait maternel humain après l’incidence de l’infection par la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) chez les femmes enceintes. Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre l’existence et le potentiel de ces anticorps contre le SRAS-CoV-2.
Sommaire
À propos de l’étude
Dans la présente étude, les chercheurs ont étudié la présence d’anticorps anti-COVID-19 dans le colostrum et le lait maternel chez les femmes ayant des antécédents d’infection par le SRAS-CoV-2 pendant la grossesse ou au moment de l’accouchement.
L’étude a inclus des femmes enceintes ayant une infection par le SRAS-CoV-2 confirmée en laboratoire détectée via des échantillons d’écouvillonnage nasopharyngé (NPS) ou de salive de gorge profonde (DTS) qui ont été testés à l’aide de tests de détection rapide d’antigène ou d’une réaction en chaîne en temps réel de la transcriptase inverse-polymérase (rRT-PCR). Les participantes avaient été testées positives soit pendant la grossesse, soit au moment de l’accouchement. Les patients suspectés d’être positifs au COVID-19 mais dont le résultat était négatif à la rRT-PCR ont été testés à nouveau avec la rRT-PCR si l’apparition des symptômes du COVID-19 était signalée sept jours après le test initial.
Des échantillons de lait maternel ont été prélevés dans six maternités, dont cinq d’Espagne et une de la RAS de Hong Kong, Chine, entre mars 2020 et mars 2021. Les participantes éligibles n’avaient reçu aucun vaccin contre la COVID-19 et n’avaient aucun antécédent d’infection à la COVID-19. . Un échantillon de colostrum et de sang maternel a été prélevé sur les patientes.
L’équipe a également enregistré des données, notamment l’âge, l’indice de masse corporelle (IMC) initial, l’âge gestationnel au moment de l’infection par le SRAS-CoV-2 et la gravité de la maladie. La gravité de la maladie COVID-19 a été classée en asymptomatique, légère et pneumonie. Par ailleurs, l’âge gestationnel des patientes a été évalué par le bilan échographique réalisé à la fin du premier trimestre ou à la date de conception en cas de grossesse par fécondation in vitro.
Le lait collecté a été évalué par rapport à l’immunoglobuline A (IgA), IgM et IgG spécifique du SRAS-CoV-2 réactive au domaine de liaison au récepteur (RBD) du pic 1 (S1) du SRAS-CoV-2. Les échantillons de sérum ont également été testés contre les anticorps spécifiques du SRAS-CoV-2. Les anticorps IgA et IgG ont été déterminés par dosage immuno-enzymatique (ELISA), tandis que les IgM ont été déterminés par dosage immunologique des microparticules chimiluminescentes.
Résultats
L’étude a inclus un total de 187 femmes, dont 20,3 % de femmes qui ont reçu un diagnostic d’infection par le SRAS-CoV-2 au cours du premier trimestre, 34,8 % au deuxième trimestre et 44,9 % au troisième trimestre. Près de 34% des femmes infectées au cours de leur troisième trimestre avaient un COVID-19 actif au moment de l’accouchement. Les résultats de l’étude ont montré que 79,6 % des échantillons de colostrum contenaient des IgA, 3,1 % des IgG et 19,7 % des IgM. Parmi les 76 échantillons de colostrum testés pour la rRT-PCR, 29 étaient positifs pour le SRAS-CoV-2 au moment de l’accouchement. L’équipe a noté que l’analyse des échantillons de colostrum et de sérum avec le kappa de Cohen a montré que les deux échantillons avaient une concordance de 0,09 pour les IgA, 0,06 pour les IgG et 0,29 pour les IgM.
Aucune distinction significative n’a été trouvée entre les statuts IgG des échantillons de colostrum et la gravité de la maladie ou la durée de la maladie. De plus, les échantillons de lait maternel mature de 3,23 % des femmes avaient des IgG, 27,4 % avaient des IgA et 0 % avaient des IgM.
Conclusion
Dans l’ensemble, les résultats de l’étude ont montré des preuves significatives que l’allaitement est sûr même si la mère est infectée par le COVID-19, car il n’y avait pas de virus détectable dans le lait maternel. Les chercheurs pensent que chaque femme avec un COVID-19 passé ou actif peut allaiter car des anticorps anti-SARS-CoV-2 ont été trouvés dans le colostrum et le lait mature.
*Avis important
Research Square publie des rapports scientifiques préliminaires qui ne sont pas évalués par des pairs et, par conséquent, ne doivent pas être considérés comme concluants, guider la pratique clinique/les comportements liés à la santé, ou traités comme des informations établies.