Dans une étude récente publiée dans Obésitéles chercheurs ont évalué l’association entre l’obésité et les fréquences des lymphocytes T spécifiques à l’antigène du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2).
Sommaire
Arrière plan
Diverses études ont rapporté que l’obésité est un facteur de risque de développer une maladie grave à coronavirus 2019 (COVID-19), entraînant une augmentation des hospitalisations liées au COVID-19, des admissions en unité de soins intensifs (USI) et de la mortalité. Cet impact négatif accru sur les personnes obèses (PWO) pourrait également être dû à une dérégulation immunitaire due à l’obésité. Des études récentes ont rapporté que les PWO infectés par COVID-19 affichaient des titres d’anticorps d’immunoglobuline G (IgG) inférieurs. Cependant, générer une immunité robuste des lymphocytes T contre le SRAS-CoV-2 chez les PWO nécessite des recherches supplémentaires.
À propos de l’étude
Dans la présente étude, les chercheurs ont évalué si les personnes souffrant d’obésité avec des antécédents d’infection au COVID-19 affichaient une immunité des lymphocytes T spécifique à l’antigène SARS-CoV-2 inférieure à celle des individus témoins.
L’équipe a mené une analyse transversale d’une étude de cohorte qui a évalué le CD4+ et CD8+ réponses cellulaires spécifiques au SRAS-CoV-2 chez les individus trois à neuf mois après le diagnostic de COVID-19 confirmé par la réaction en chaîne par polymérase (PCR). L’étude a inclus un total de 40 personnes, dont 20 adultes souffrant d’obésité avec un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 30 kg/m2 et 20 témoins appariés avec un IMC inférieur à 30 kg/m2. L’équipe a obtenu des échantillons de patients entre septembre et décembre 2020.
Les participants éligibles étaient âgés de 18 ans et plus, ont fourni un consentement éclairé et ont reçu un diagnostic de COVID-19 trois à neuf mois avant l’étude. Les participants faisaient également partie d’études de cohorte appelées le groupe d’immunologie des maladies infectieuses et de l’obésité de toute l’Irlande. De plus, l’équipe a effectué une analyse par cytométrie en flux et mesuré les titres d’anticorps Igg contre le domaine de liaison au récepteur du SRAS-CoV-2 (RBD), la sous-unité du pic 1 (S1), la sous-unité S2 et la protéine de la nucléocapside (N).
Résultats
Les résultats de l’étude ont trouvé des fréquences substantielles de CD4+ et CD8+ Réponses des lymphocytes T spécifiques au SARS-CoV-2 qui ont produit de l’interféron-γ (IFNγ) contre le SARS-CoV-2 S et les peptides membranaires. Les cellules T productrices de cytokines étaient corrélées à une protection accrue contre les infections par le SRAS-CoV-2. L’équipe a observé CD4+ et CD8+ Réponses des lymphocytes T aux peptides membranaires et S.
PWO a également présenté de fortes réponses des lymphocytes T spécifiques au SRAS-CoV-2, sans variations entre les fréquences de CD4+ et CD8+ Cellules T qui ont produit de l’IFNγ contre la membrane et les pools de peptides S. De même, les fréquences correspondant aux cellules T productrices de cytokines spécifiques au SRAS-CoV-2 étaient comparables chez les personnes obèses et non diagnostiquées. De plus, l’immunité humorale était similaire chez les PWO et les individus témoins.
Conclusion
Dans l’ensemble, les résultats de l’étude ont montré que l’estimation des réponses des lymphocytes T CD4+ et CD8+ spécifiques aux antigènes du SRAS-CoV-2 chez les personnes obèses ayant des antécédents de COVID-19 a mis en évidence que les fréquences des lymphocytes T spécifiques à l’antigène n’étaient pas affectées par l’obésité.