Une étude présentée lors de la conférence mondiale 2023 de l’Association internationale pour l’étude du cancer du poumon sur le cancer du poumon a révélé que des facteurs de reproduction clés tels que la ménopause précoce, une durée de reproduction raccourcie et un âge précoce à la première naissance sont associés à des risques élevés de cancer du poumon chez les femmes.
Des chercheurs de l’hôpital Xiangya de Changsha, Hunan, Chine, ont mené une étude de cohorte prospective impliquant 273 190 participants de la biobanque britannique pour approfondir les liens entre les facteurs reproductifs individuels et le risque de développer un cancer du poumon. L’étude visait à identifier les facteurs de risque potentiels et à analyser plus en détail leur impact sur des sous-groupes spécifiques, notamment l’âge, le statut tabagique, l’indice de masse corporelle (IMC), le risque génétique et les sous-types histologiques.
Sur une période de suivi médiane de 12,0 ans, l’étude de cohorte a enregistré 1 182 cas de cancer du poumon chez les femmes.
Selon les chercheurs, plusieurs facteurs reproductifs ont montré une association significative avec un risque plus élevé de cancer du poumon chez les femmes. Ces facteurs comprenaient des règles précoces (âge ≤ 11 ans), une ménopause précoce (âge ≤ 46 ans ou 47 à 49 ans), une durée de reproduction plus courte (âge ≤ 32 ans ou 33 à 35 ans) et un âge précoce à première naissance (≤ 20 ans ou âge de 21-25 ans).
Une analyse stratifiée a révélé que certains facteurs de reproduction, en particulier la ménopause précoce, la durée de reproduction raccourcie et l’âge précoce à la première naissance, présentaient une association nettement plus forte avec un risque élevé de cancer du poumon, en particulier le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC), dans les populations présentant un risque génétique élevé. susceptibilité et comportements néfastes.
Ces résultats sont d’une importance capitale dans notre compréhension des facteurs de risque potentiels du cancer du poumon chez les femmes. Les règles précoces, la ménopause précoce et une durée de vie reproductrice raccourcie sont associées à des risques plus élevés de cancer du poumon, en particulier le CPNPC, dans les sous-populations présentant un risque génétique et des choix de mode de vie spécifiques.
Dr Y. Zhang, chercheur principal, hôpital Xiangya, Université Central South
Cette recherche pionnière souligne l’importance du dépistage de plusieurs facteurs reproductifs pour identifier le risque potentiel de cancer du poumon parmi les populations féminines. En comprenant ces associations, les professionnels de la santé peuvent développer des stratégies et des interventions préventives ciblées pour lutter efficacement contre le cancer du poumon, a rapporté le Dr Zhang.