Dans le secteur médical, l’arrivée de nouvelles machines et de nouvelles technologies est toujours une forme de révolution, qu’elle soit grande ou petite. En matière de chirurgie et surtout d’implantologie dentaire en particulier, c’est même grâce à l’imagerie médicale que la technique se perfectionne.
Qu’il s’agisse de corrections esthétiques, de soins post-traumatiques ou de soins suite à une infection, le rôle du chirurgien dentiste a ceci de particulier qu’il touche à la fois la bonne santé physique du patient, son esthétique et son confort de vie. Son intervention a donc des impacts sur la représentation sociale, mais aussi sur les fonctions fondamentales du sourire et de la mastication, ce qui requiert une extrême précision dans le geste et dans les soins obtenue grâce à l’imagerie médicale de pointe.
Du matériel d’imagerie médicale à la pointe
Le matériel destiné à la chirurgie dentaire s’est diversifié et perfectionné au fil des années. Les techniques d’imagerie destinées à l’odontologie ont connu une belle évolution, notamment avec le cone beam qui est venu supporter le panoramique dentaire 2D, ainsi que la radiographie dentaire 3D. Ces techniques facilitent le diagnostic, mais aussi le traitement et la pose d’implants dentaires.
Avec les nouveaux logiciels disponibles, la planification implantaire est devenue plus simple. Les nouvelles machines assurent en effet une prise d’image plus précise et plus rapide, donc moins d’irradiation pour un résultat supérieur, ce qui offre au praticien la possibilité d’examiner la zone à traiter sous tous les angles en 3 dimensions. Les logiciels de prothèses dentaires peuvent aussi mieux s’appuyer sur ces examens bien plus précis, offrant un excellent résultat très naturel aux patients.
De plus, les technologies de radiologie dentaire permettent aussi d’accéder à la radio céphalométrique et d’observer l’ossature du crâne, la mâchoire, les tissus mous de la bouche et les lèvres afin de mieux détecter les caries, les maladies parodontales, les kystes ou tumeurs, et de proposer une prise en charge adaptée et précoce du problème.
Plus d’actes médicaux, mais moins d’exposition aux rayons X
En France, 85 millions d’actes d’imagerie médicale à but diagnostique ont été réalisés en 2017, dont 30 % pour la seule radiologie dentaire, second contributeur derrière la radiologie conventionnelle et ses 55 % d’actes. La part des actes d’imagerie extra-buccaux augmente depuis 2012, en particulier les cone beams (CT) et les panoramiques dentaires (de 14 % à 32 % du total des actes prescrits en radiologie dentaire !) principalement dans la tranche d’âge des 10-14 ans, lorsqu’arrive la question des soins orthodontiques pour corriger une gêne ou un défaut esthétique.
Malgré la hausse du nombre d’actes qui utilisent les rayons X, la dose annuelle moyenne (mesurée en sieverts) est en baisse. En radiologie dentaire, on relève une dose collective totale de 0,004 mSv par bénéficiaire, soit 0,3 % du total des modalités en imagerie à rayons X, une baisse qui peut être attribuée à l’évolution des technologies d’imagerie qui contribuent à faire baisser le temps d’exposition, mais aussi au fait que les zones du corps irradiées sont bien plus réduites qu’en radiologie classique. Une précision également soutenue par l’évolution des technologies d’imagerie dentaire qui pratiquent désormais la… « frappe chirurgicale » !