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Le problème de santé
Le tabac cause soixante mille décès par an en France, soit plus d’une mort sur neuf. Au-delà de cette issue fatale et prématurée, ses méfaits sont innombrables : cancer du poumon, cancer du sein, bronchopneumopathie chronique obstructive, maladie cardiovasculaire, accident vasculaire cérébral mais aussi altération de la peau, du moral et de la libido. Autant de raisons d’arrêter de fumer.
L’étude de référence
À partir de cinquante-six essais randomisés incluant douze mille huit cent quatre participants, une méta-analyse a vérifié l’efficacité de la cigarette électronique pour arrêter ou réduire le tabagisme. Les résultats montrent des taux d’arrêt plus élevés chez les personnes ayant reçu de la nicotine par e-cigarette qu’avec une thérapie par patch (quatre arrêts supplémentaires pour cent fumeurs). L’effet semble meilleur chez les utilisateurs d’e-cigarette avec nicotine que sans, avec là encore un taux de 4 % supérieur. Les auteurs concluent que la e-cigarette avec nicotine augmente les taux d’abandon par rapport à la substitution par patch, avec des preuves de certitude moyenne.
Descriptif de la méthode
La e-cigarette prend généralement la place des cigarettes au bout d’un mois de vapotage. Avec l’objectif d’un an sans tabac, la dose de nicotine doit baisser progressivement mais il convient d’en conserver une suffisante aussi longtemps que nécessaire pour éviter les symptômes de sevrage et ne pas recommencer à fumer.
Les mécanismes d’action
En permettant de mimer le geste du fumeur tout en détournant l’attention vis-à-vis de la cigarette, ce support électronique contribue à réduire la dépendance à la nicotine.
Bénéfices
Un essai randomisé a démontré un taux d’arrêt du tabac près de deux fois supérieur pour la e-cigarette par rapport aux traitements par substitut nicotinique (18 % contre 9,9 %). Elle a par ailleurs moins d’effets secondaires que les chewing-gums, les patchs et les inhalateurs, tout en permettant de contrôler sa dose de nicotine. Le vapotage est moins polluant que la cigarette, plus économique et n’engendre pas de mauvaises odeurs. Il aide aussi à limiter sa consommation de tabac si l’on n’arrête pas complètement. Un autre essai randomisé démontre que 27 % des participants du groupe vapotage ont diminué de moitié leur consommation de cigarettes, contre 6 % pour les dispositifs de type patch, gomme ou spray. 19 % des vapoteurs ont totalement arrêté de fumer, contre 3 % avec ces autres substituts. Selon Santé Publique France, environ sept cent mille fumeurs auraient réussi à arrêter le tabac grâce à l’e-cigarette en sept ans.
Quels sont les risques ?
Comme le relève une méta-analyse, des études sont nécessaires pour confirmer l’innocuité des cigarettes électroniques de dernière génération après deux ans. On sait déjà que le vapotage présente des désagréments comme des irritations de la bouche et de la gorge, des maux de tête, de la toux et des nausées. Mais le tabac tue prématurément huit millions de personnes dans le monde chaque année, et la dangerosité de la e-cigarette est clairement moindre. Son principal risque est sans doute de ne pas permettre d’arrêter totalement de fumer, beaucoup de ses utilisateurs ne faisant que réduire leur consommation. Mais c’est l’outil d’une stratégie visant à arrêter définitivement le tabac, et pas un substitut définitif. La finalité est d’arrêter le tabac ET le vapotage à moyen terme.
Conseils pratiques
C’est en l’envisageant comme une méthode visant à arrêter de fumer qu’une e-cigarette devient une méthode de santé, donc une INM. L’e-cigarette n’est qu’un matériel. Il est important de solliciter l’aide d’un tabacologue, de limiter au maximum votre période de vapotage (six mois à un an), de diminuer progressivement la dose de nicotine et d’arrêter totalement le tabac. Retardez autant que possible le moment de votre première vape, et ne le faites qu’occasionnellement, quand vous avez vraiment envie de fumer. Trouvez-vous des subterfuges (boire un verre d’eau, faire un exercice physique, regarder un épisode de votre série préférée…). N’achetez pas votre matériel et votre liquide sur Internet, surtout sur les sites étrangers, certains contenant des substances dangereuses. Et si vous êtes non-fumeur, ne commencez surtout pas à vapoter.
À qui s’adresser ?
Un tabacologue, qui pourra vous proposer un programme de sevrage personnalisé susceptible d’associer différentes méthodes non pharmacologiques comme l’hypnothérapie et pharmacologiques comme un substitut nicotinique.
Acheter sa première cigarette électronique sur internet, est-ce judicieux ?
Nous sommes de plus en plus de Françaises et de Français à vouloir arrêter de fumer. Et pour cause, le prix du paquet de cigarettes a considérablement augmenté ces dernières années. En plus de cela, l’inflation que nous connaissons tous ces dernières années n’arrange rien. Donc, si vous désirez arrêter de fumer ou diminuer votre consommation pour économiser de l’argent avec un potentiel arrêt de la nicotine, nous pourrons que vous conseiller de vous diriger vers la cigarette électronique. Bien sûr, toutes les cigarettes électroniques ne se valent pas. Certains modèles seront destinés aux plus débutants et d’autres modèles seront quant à eux destinés à des consommatrices et des consommateurs réguliers.
Quel que soit votre niveau, vous aurez le choix d’aller acheter votre cigarette électronique dans un point de vente physique ou dans une boutique en ligne comme vapoter.fr. Vous pourrez ainsi dénicher d’excellents conseils concernant les meilleurs modèles de cigarette électronique, mais aussi, les e-liquides qui pourront aisément accompagner votre quotidien, mais aussi, votre e-cigarette. N’hésitez pas à consulter le site internet précédemment cité, ou si vous le pouvez, vous diriger vers un point de vente physique.