Le milieu hospitalier exige un certain niveau de propreté et de sécurité tant pour les agents du secteur médical que pour les patients et visiteurs. Qu’il s’agisse de la conduite à tenir sur le plan personnel, collectif ou encore des équipements à mettre en place pour garantir un environnement sain et sûr, toutes les précautions sont les bienvenues. Grâce à l’installation de purificateurs d’air HEPA, il est possible d’agir efficacement et durablement. La purification de l’air en milieu hospitalier comporte des enjeux importants, et nous allons les évoquer dans les lignes suivantes.
Sommaire
Purifier l’air en milieu hospitalier : une meilleure maîtrise des infections
Un taux élevé de contamination par l’air intérieur
Lorsque l’on pose la question « Quels sont les enjeux et solutions du traitement de l’air en milieu hospitalier ? », la raison qui semble la plus évidente est le contrôle des infections nosocomiales.
Ces infections, qui peuvent être liées ou non aux soins reçus par le patient, peuvent également être liées à l’environnement et à l’hygiène appliquée : staphylocoque doré, streptocoque ou encore légionelle, nombreux sont les micro-organismes qui profitent de l’air pour se répandre. Purifier l’air en milieu hospitalier est un véritable enjeu de santé publique !
L’OMS estime à près de 3.2 millions le nombre de personnes qui décèdent précocement des suites de maladies contractées par la pollution de l’air intérieur. Cette donnée est complétée par l’information selon laquelle les particules fines sont responsables d’un grand nombre de pathologies comme le cancer du poumon ou du sein, les maladies cardiovasculaires, les AVC, le diabète ou encore certaines affections neurologiques.
En établissement de santé, le risque se situe au niveau de la contamination de l’air de manière biologique par des agents pathogènes présents dans l’air, de la contamination chimique avec la présence de nombreux produits nocifs, mais aussi au niveau particulaire avec la présence de poussières diverses et d’allergènes.
En milieu hospitalier les règles d’hygiène sont strictes : lavage des mains, port de gants et nettoyage du matériel et des surfaces entre autres. Malgré tout, des solutions supplémentaires et indispensables permettent de diminuer encore la transmission de ces infections.
Lutter contre les germes et infections
A l’hôpital, si les bactéries et virus peuvent être contractés, les composés organiques volatils, aussi appelés COV sont nombreux également. Les COV sont des particules en suspension dans l’air parfois toxiques qui peuvent avoir un impact sur la santé des patients.
Ces polluants provenant de solvants, du mobilier, de la peinture, de la pollution extérieure ou intérieure, sont même parfois dits « CMR » (cancérogène, mutagène, reprotoxique) et soumis à une règlementation stricte.
Malheureusement, la contamination de l’air peut également se faire d’autres manières, comme par les gaz cytotoxiques, le formaldéhyde, les hydrocarbures aromatiques polycycliques, et bien d’autres.
Un traitement de l’air adapté aide à limiter les risques de contamination, à protéger les patients ainsi que les agents, et d’assurer le confort de tous. Cela passe notamment par un renouvellement de l’air conséquent et par l’équipement de l’établissement de santé d’appareils pour purifier l’air.
Car il ne faut pas oublier que le milieu hospitalier est régi par la norme NF S90-351 relative à l’hygiène hospitalière, préconisant des performances à atteindre et des objectifs selon 4 zones bien définies et classées par risque infectieux, du moins élevé au plus élevé. La norme ISO 14644 vient compléter ces exigences en règlementant la propreté de l’air et la concentration des particules en suspension dans l’air.
Purifier l’air pour garantir la sécurité de tous
Les hôpitaux doivent donc se conformer à des normes et règlementations strictes en matière de qualité de l’air intérieur. Des organismes comme l’OMS ou autres autorités sanitaires imposent des lignes directrices pour assurer la santé et la sécurité au sein des établissements de santé. Ainsi, l’assainissement de l’air respecte une certaine cohérence quant aux exigences sanitaires en vigueur en ce qui concerne les hôpitaux.
En milieu hospitalier, il est fondamental de garantir la sécurité des patients immunodéprimés. Les personnes dont le système immunitaire est affaibli sont particulièrement vulnérables aux infections transmises par air. Le contrôle de l’air est ainsi le meilleur moyen de garantir à ces patients fragiles une protection supplémentaire contre les potentielles infections nosocomiales.
De plus, il ne faut pas oublier que des maladies respiratoires comme le Covid-19 ou la grippe peuvent se propager via des gouttelettes et des aérosols. De cette manière, le traitement de l’air s’impose comme un acte préventif indispensable pour limiter la transmission de ces maladies.
Les hôpitaux sont pour la plupart encore dotés d’équipements anciens. Combiné à l’âge des bâtiments, cela induit bien souvent un renouvellement de l’air ou un traitement de l’air qui soit encore trop peu inefficace. C’est pourquoi se tourner vers solutions plus technologiques pour assainir l’air et garantir la sécurité de tous en milieu hospitalier est fondamental.
Quelles soutions pour le traitement de l’air en milieu hospitalier ?
La purification de l’air en milieu hospitalier peut se faire de différentes façons. Il existe en effet aujourd’hui des systèmes de filtration de l’air et de ventilation qui empêchent la prolifération des contaminants.
La ventilation mécanique contrôlée, également connue sous l’appellation VMC, assure un renouvellement constant de l’air et maintient la qualité de l’air en réduisant les particules nocives.
On trouve déjà en milieu hospitalier et dans les unités de soins intensifs notamment, des chambres à pression positive et négative. Les chambres à pression positive ont besoin d’une pression élevée dans la pièce pour filtrer les particules en suspension dans l’air et les empêcher d’entrer, ce qui permet à l’air qui se trouve à l’intérieur de la pièce de rester purifié. A l’opposé, les chambres à pression négatives fonctionnent à l’aide d’un purificateur d’air HEPA afin de générer une pression basse à l’intérieur de la pièce. Ceci permet de piéger les particules et les empêcher de sortir. On retrouve surtout ce système lorsqu’il s’agit d’isoler les patients atteints de maladies infectieuses, pour protéger les patients qui se trouve à l’extérieur de la pièce.
Aussi, pour garantir un air pur en milieu hospitalier, l’usage de filtres HEPA et d’appareils pour purifier l’air est fortement recommandé. Les purificateurs d’air dotés de filtres HEPA contribuent à la désinfection d’une pièce et peuvent capturer plus de 99,95% des particules en suspension dans l’air.
Il existe aujourd’hui une large variété d’équipements pour assainir l’air efficacement selon l’endroit, ses spécificités et les normes qui le régissent : filtres moléculaires contre les polluants gazeux et les odeurs, épurateurs d’air, filtres de ventilation générale, filtres EPA, HEPA ou ULPA, filtres haute température, ou encore dépoussiéreurs industriels.
Le traitement de l’air en milieu hospitalier est un élément clé de la prévention des infections et de la protection des patients et du personnel. En combinant des technologies avancées de filtration, comme les appareils d’assainissement de l’air mentionnés plus haut, et de désinfection avec des pratiques rigoureuses de contrôle et de surveillance, les hôpitaux peuvent maintenir une qualité de l’air optimale et réduire significativement les risques sanitaires.