Récemment, il y a eu une disponibilité croissante de produits alternatifs à base de plantes (PBAP) sur le marché. Cette augmentation a également accru le degré de préoccupation concernant la qualité nutritionnelle et le degré de transformation des PBAP. Compte tenu de ces préoccupations, une récente Recherche alimentaire internationale L’étude a évalué simultanément les profils nutritionnels et les niveaux de transformation des PBAP qui pourraient influencer l’état de santé.
Étude : Les alternatives végétales sont-elles plus saines ? Une évaluation bidimensionnelle du point de vue nutritionnel et de la transformation. Crédit d’image : Yevhenii Kondratiuk/Shutterstock
Sommaire
Arrière-plan
Comme son nom l’indique, un régime alimentaire à base de plantes comprend des aliments dérivés de plantes, tels que des légumes, des céréales, des fruits, des légumineuses, des graines et des noix. Récemment, un plus grand nombre de personnes à travers le monde suivent un régime à base de plantes. Cette augmentation peut être attribuée à plusieurs facteurs, notamment les préoccupations concernant le bien-être, l’environnement et la santé des animaux.
Récemment, une augmentation continue de la consommation d’aliments d’origine végétale est observée dans les pays occidentaux. Parallèlement à cet effet, il y a eu une augmentation de la disponibilité des produits alternatifs à base de plantes (PBAP), en particulier pour la viande et les produits laitiers, sur le marché. Bien qu’il soit impératif de déterminer les bénéfices nutritionnels des PBAP, peu d’études sont disponibles. Certaines études ont indiqué le mauvais profil nutritionnel des PBAP, en particulier leur teneur en protéines. Néanmoins, les substituts de viande à base de plantes avec une teneur réduite en graisses saturées et une teneur plus élevée en fibres pourraient être des options plus saines que les produits alimentaires d’origine animale.
Il est important d’analyser le contenu nutritionnel global des PBAP et de les comparer avec leurs homologues. En règle générale, lors de la production de PBAP, l’industrie alimentaire se concentre sur la préservation des aspects physiques et sensoriels des produits d’origine animale. Cependant, au cours de la réalisation de cet objectif, la qualité nutritionnelle des PBAP est souvent compromise. Des études antérieures ont également indiqué que la consommation d’aliments ultra-transformés a un effet néfaste sur la santé du consommateur.
À propos de l’étude
Au total, 2 790 PBAP sont commercialisés en Espagne, classés en quinze catégories. Les cinq principales catégories de PBAP sont les produits laitiers, le fromage, le poisson, la viande et les œufs. Ces aliments ont été comparés à leurs homologues de produits d’origine animale et aux aliments d’origine animale non transformés.
Les informations nutritionnelles des PBAP ont été obtenues à partir des informations fournies par le fabricant via des fiches d’information, des sites Web officiels ou des étiquettes d’emballage alimentaire. La teneur en fibres de tous les produits alimentaires était supposée nulle lorsqu’elle n’était pas déclarée sur les étiquettes nutritionnelles. Ces données ont été obtenues entre février 2020 et décembre 2021.
Le profil nutritionnel a été évalué à l’aide de la version modifiée des critères de notation du système de profilage des nutriments de la Food Standard Agency (FSAm-NPS). Le score FSAm-NPS a été calculé sur la base de la teneur en nutriments pour 100 grammes de produit à l’aide de l’outil de calcul Nutri-Score. La fourchette des scores a été définie comme allant de 15 (le plus sain) à 40 (le moins sain). Le système NOVA a été utilisé pour classer les aliments en fonction du degré de transformation alimentaire varié. Ce système classe les aliments et les boissons en quatre catégories, à savoir les aliments non transformés ou peu transformés (groupe 1), les ingrédients culinaires transformés (groupe 2), les aliments transformés (groupe 3) et les aliments ultra-transformés (groupe 4).
Résultats de l’étude
Cette étude a trouvé des preuves contredisant la croyance générale selon laquelle les alternatives à base de plantes sont sans équivoque l’alternative la plus saine aux produits alimentaires d’origine animale. Par exemple, le fromage à base de plantes disponible dans le commerce avait des niveaux de protéines et de sodium plus faibles que ceux d’origine animale. Le niveau de teneur en graisses saturées variait considérablement en fonction des principaux ingrédients utilisés. Cela peut s’expliquer par l’exemple du fromage PBAP produit à partir de fruits à coque, qui a une faible teneur en graisses saturées par rapport à un fromage d’origine animale. En revanche, le fromage végétal contenant du beurre de coco a une teneur plus élevée en graisses saturées.
Fait intéressant, une quantité similaire de sucre a été trouvée à la fois dans les substituts laitiers à base de plantes et dans les yaourts et le lait d’origine animale. Cependant, ce résultat n’est pas cohérent avec les études précédentes qui ont révélé une quantité inférieure de sucre dans les alternatives laitières végétales. Conformément aux conclusions d’études précédentes, cette étude a révélé que les fruits de mer d’origine végétale avaient une teneur en protéines et en graisses saturées inférieure à celle de leurs homologues animaux. De plus, la composition nutritionnelle des substituts de viande présentait une teneur en protéines et en graisses saturées plus faible et une teneur en fibres plus élevée par rapport à leur origine animale.
Selon la classification NOVA, environ 41 % des PBAP étaient ultra-traités. Le degré élevé de transformation dans les PBAP a été attribué au désir de développer des aliments alternatifs avec un attrait sensoriel similaire à celui du produit original d’origine animale. La majorité des PBAP commercialisés en Espagne, inclus dans la base de données Veggie, ont été classés dans les catégories Nutri-Score A et B, ce qui implique les plus sains. Cependant, certains produits ont été classés dans les catégories 3 et 4 du système NOVA, indiquant les produits transformés et ultra-transformés. Ces résultats soulignent la nécessité d’une approche à deux dimensions, où les deux paramètres seraient pris en compte.
conclusion
Les auteurs affirment qu’il s’agit de la première étude à effectuer une évaluation bidimensionnelle du degré de transformation et du profil nutritionnel d’un large échantillon de PBAP commercialisés en Espagne. La majorité des PBAP présentaient des profils nutritionnels comparables à leurs homologues d’origine animale. Cependant, par rapport aux aliments non transformés, ceux-ci étaient moins sains en raison de leur teneur élevée en graisses et en sel. À l’avenir, l’effet potentiel des PBAP sur la santé humaine devra être évalué.