Avec l’assouplissement des restrictions de confinement dans de nombreux pays, la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) devient de plus en plus répandue chez les personnes âgées. De nouvelles variantes préoccupantes (COV) du coronavirus 2 de la maladie respiratoire aiguë sévère (SRAS-CoV-2) présentent un risque élevé d’infections graves, d’hospitalisations, de complications et de décès, en particulier chez les personnes fragiles et âgées.
Un article publié sur le Place de la Recherche* Le serveur de préimpression a évalué la sécurité de l’administration orale de Molnupiravir aux patients âgés – ceux âgés de 80 ans ou plus, hospitalisés avec COVID-19.
Sommaire
Arrière plan
À l’échelle mondiale, la pandémie de COVID-19 a eu des effets dévastateurs. En particulier, les personnes âgées sont confrontées aux plus grands risques et obstacles. Le traitement des personnes âgées hospitalisées avec COVID-19 doit être initié dès que possible afin de minimiser le risque de progression de la maladie. De plus, ces thérapies doivent être simples à administrer pour limiter le risque de progression de la maladie.
Le composé Molnupiravir est un promédicament ribonucléosidique moléculaire spécifique de la N-hydroxycytidine (NHC), qui circule de manière systémique après son administration orale et est phosphorylé par les cellules en NHC triphosphate. Le molnupiravir introduit des mutations délétères dans le génome viral, rendant le virus non infectieux et incapable de se répliquer.
Une étude récente a conclu que le molnupilavir oral est efficace pour traiter le COVID-19 chez les patients non vaccinés et non hospitalisés qui risquent de développer une maladie grave s’ils sont commencés dans les cinq jours suivant l’apparition des signes ou des symptômes de l’infection par le SRAS-CoV-2. Dans la présente étude, l’innocuité et l’efficacité de l’administration orale de Molnupiravir à des patients âgés hospitalisés ont été étudiées.
L’étude
Dans cette étude, les chercheurs ont examiné l’efficacité et l’innocuité du traitement par Molnupiravir, administré par voie orale dans les 24 heures suivant l’apparition des symptômes chez des patients âgés hospitalisés présentant au moins un facteur de risque confirmé en laboratoire d’infection au COVID-19.
Les participants comprenaient 29 personnes âgées de plus de 80 ans (âge médian 87 ans ; tranche d’âge 80-100 ans) qui ont reçu le médicament. Pendant cinq jours, 800 mg de Molnupiravir ont été administrés en quatre doses fractionnées, deux fois par jour. Les altérations des taux de plaquettes et des enzymes hépatiques ont été analysées pour déterminer la probabilité d’une insuffisance hépatique induite par les médicaments.
Selon les recommandations de la Food and Drug Administration des États-Unis (US FDA) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la population âgée cible présente au moins un des facteurs de risque suivants : maladie rénale chronique (MRC), maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). ), cancer actif, obésité caractérisée par un indice de masse corporelle (IMC) de 30, maladies cardiaques graves et diabète sucré (DM).
Résultats
Les patients présentant des acides ribonucléiques viraux (ARN) détectables dans leurs échantillons nasopharyngés ont reçu du molnupiravir par voie orale pendant cinq jours conformément au protocole. Dix jours après l’accouchement oral, une température de 38 degrés a été enregistrée une fois (dans le groupe A), deux fois (dans le groupe B) et trois fois ou plus (dans les groupes C)
Les patients des groupes A et B ont présenté une fièvre de 38 degrés ou plus, qui a diminué à 36 degrés ou moins, et la fièvre ne s’est pas reproduite. Néanmoins, un seul patient du groupe B a présenté une fièvre de 38 degrés ou plus au cours de la cure de dix jours. Les patients du groupe C ont montré une température de 38 degrés ou plus qui a chuté à 36 degrés ou moins, mais qui a récidivé au moins deux fois en dix jours.
Il n’y avait pas de variations statistiquement significatives entre les valeurs du seuil de cycle (Ct) des groupes A, B et C. Cependant, il y avait des changements dans les symptômes avec l’administration orale et le traitement intraveineux avec le médicament. Au cours de la période de surveillance, aucun décès n’a été enregistré ; en outre, les patients présentant au moins un facteur de risque n’ont présenté aucune aggravation des facteurs de risque. Au cours de la période de surveillance, il n’y a pas eu de thrombocytopénie ni d’insuffisance rénale par rapport à l’administration précédente. De plus, des changements substantiels de la pression artérielle ou de la fréquence cardiaque n’ont pas pu être détectés.
Après administration interne, seuls 55 % des patients cibles ont signalé des événements indésirables, et seules des nausées ont été signalées alors qu’aucun effet secondaire significatif n’a été observé. Par conséquent, le médicament pourrait être administré en toute sécurité aux personnes âgées. Chez les patients âgés à risque de COVID-19, l’utilisation précoce du molnupiravir a réduit la probabilité de décès.
Cette étude présentait plusieurs lacunes, telles qu’une petite taille d’échantillon, qui ne peut pas être utilisée pour fournir des résultats concluants. Ainsi, ces résultats devraient être complétés par d’autres recherches portant sur un échantillon de plus grande taille.
Conclusion
En résumé, l’administration orale de Molnupiravir s’est avérée efficace chez les patients âgés de 80 ans et plus, améliorant ainsi potentiellement les résultats. Ce médicament a également montré une efficacité dans la prévention de la transmission humaine de l’infection par le SRAS-CoV-2 dans les services hospitaliers.
*Avis important
Research Square publie des rapports scientifiques préliminaires qui ne sont pas évalués par des pairs et, par conséquent, ne doivent pas être considérés comme concluants, guider la pratique clinique/les comportements liés à la santé, ou traités comme des informations établies.