Une étude publiée dans le Foods Journal révèle que certains facteurs pré-récolte et post-récolte peuvent influencer la qualité des myrtilles. Cependant, la teneur phénolique et les propriétés antioxydantes des myrtilles, la teneur phénolique et la propriété antioxydante des myrtilles restent dans la fourchette attendue au moment de l’achat.
Étude: Les myrtilles que nous achetons sont-elles de bonne qualité ? Étude comparative des baies achetées dans différents points de vente. Crédit d’image : BukhtaYurii/Shutterstock.com
Sommaire
Arrière-plan
Les myrtilles sont enrichies de nombreux composés phytochimiques, dont des composés phénoliques. Ce fruit est considéré comme un « super aliment » car ses composés bioactifs ont de nombreux avantages pour la santé, notamment des effets antioxydants, anti-inflammatoires et vasoprotecteurs. Ces avantages nutritionnels et pour la santé font des myrtilles un fruit très exigeant à l’échelle mondiale.
Les myrtilles sont les deuxièmes baies les plus appréciées aux États-Unis après les fraises. Environ 52 % d’induction dans la production de bleuets a été observée au cours des cinq dernières années.
Le ramollissement des fruits est causé par divers facteurs, dont la croissance fongique, et peut réduire considérablement la qualité nutritionnelle des bleuets. Il s’agit d’un aspect essentiel à prendre en compte lors de la commercialisation des myrtilles. Cependant, il n’y a pas suffisamment d’informations disponibles sur la qualité des myrtilles sur les marchés de détail.
Dans la présente étude, les scientifiques ont évalué divers paramètres de qualité (fermeté, teneur en flavonoïdes et contamination fongique) de myrtilles récoltées sur dix marchés de détail différents le même jour.
Étudier le design
Les myrtilles recueillies sur dix marchés ont été divisées au hasard en trois ensembles en tant que répliques biologiques. Chaque ensemble comprenait 136 myrtilles regroupées. Environ 40 et 36 myrtilles de chaque ensemble ont été évaluées respectivement pour leur qualité et leurs propriétés mécaniques.
De plus, la teneur totale en phénols et en anthocyanes, l’activité antioxydante et la croissance fongique des myrtilles récoltées ont été évaluées dans l’étude.
Les myrtilles produites en culture par élevage sélectif (cultivars) ont été analysées séparément pour identifier et quantifier les composés phénoliques.
Évaluation de la qualité
Une teneur élevée en sucre et une acidité élevée sont essentielles pour des myrtilles au bon goût. Les myrtilles ayant une teneur en solides solubles et un rapport d’acide titrable (SSC/TA) de 10 à 33 et un pH de 2,2 à 4,2 sont considérées comme de bonne qualité commerciale. Le rapport SSC/TA est un indicateur de l’indice de maturité du fruit.
Le calcul du ratio SSC/TA a indiqué que les bleuets collectés sur dix marchés différents ont un indice de maturité global faible.
Propriétés mécaniques
Les stades de maturité des myrtilles peuvent être différenciés en fonction de leurs propriétés mécaniques. Cette étude a utilisé un test de pénétration pour calculer diverses propriétés mécaniques, y compris la force maximale de rupture de la peau, le déplacement à la rupture de la peau, la pente à la rupture de la peau et le travail de rupture de la peau. De plus, le diamètre équatorial de chaque myrtille a été déterminé.
Les résultats ont révélé que les myrtilles avec l’indice de maturité le plus élevé ont les valeurs les plus basses des propriétés mécaniques testées. Il a été observé précédemment que la propriété mécanique réduite d’un fruit est un indicateur du processus de maturation.
Cependant, les scientifiques n’ont pas pu conclure sur la base de l’évaluation des propriétés mécaniques, car les myrtilles analysées dans cette étude avaient des indices de maturité différents, avec la moitié en dessous des exigences de qualité recommandées.
Croissance fongique
L’analyse initiale des myrtilles n’a montré aucun signe visible de contamination fongique. Une analyse de séquençage plus poussée a identifié cinq espèces fongiques dans les échantillons testés. Cependant, il y avait des variations dans les contaminations spécifiques aux espèces entre les échantillons testés.
Teneur totale en composés phénoliques et anthocyanes
La teneur totale en composés phénoliques des myrtilles testées variait de 61,9 à 177,9 mg d’équivalents d’acide gallique par 100 g de poids frais, ce qui était inférieur à celui rapporté précédemment. Dans ce contexte, les preuves indiquent que la teneur totale en composés phénoliques des fruits peut diminuer pendant le stockage après récolte.
La teneur totale en anthocyanes des myrtilles testées variait de 25,6 à 56,6 mg de cyanidine-3-glucoside par 100 g de poids frais.
Des preuves antérieures indiquent que la teneur totale en anthocyanes présente de fortes variations entre les cultivars de bleuets et que les principales raisons de ces variations sont les génotypes et les conditions de croissance environnementales.
Activité antioxydante
L’activité antioxydante des myrtilles a été mesurée par les méthodes ABTS et FRAP. La méthode ABTS a montré une grande variation d’activité, allant de 16,65 à 40,96 µmol d’équivalents Trolox/g de poids frais.
Les résultats dérivés de la méthode FRAP variaient de 13,22 à 27,38 µmol d’équivalents Trolox/g de poids frais. Une corrélation significative de l’activité antioxydante a été observée entre les deux méthodes.
Une corrélation significative a également été observée entre l’activité antioxydante et le contenu phénolique total, indiquant que les propriétés antioxydantes des myrtilles dépendent de leur contenu phénolique.
Identification et quantification des composés phénoliques
Des échantillons de bleuets de cultivars connus ont été utilisés pour identifier et quantifier les composés phénoliques. Les expériences ont identifié divers dérivés d’anthocyanes, de flavanols, de flavanols et d’acides phénoliques. L’acide chlorogénique était le seul composé phénolique non anthocyanique détecté dans les bleuets testés.
Les formes arabinosides et pyranosides de la malvidine, de la pétunidine et de la delphinidine ont été quantifiées pour les anthocyanes, car la teneur en cyanidine était inférieure à la limite de détection. La delphinidine était la forme la plus abondante, suivie de la malvidine et de la pétunidine.
Dans l’ensemble, les résultats ont révélé que les échantillons de bleuets d’un même cultivar pouvaient contenir divers niveaux d’anthocyanes, ce qui pourrait être dû aux pratiques pré-récolte et post-récolte.
Cette constatation indique que les pratiques culturales ne sont pas le seul facteur influençant la qualité des bleuets. Cependant, aucune différence dans les niveaux d’anthocyanes n’a été observée entre les myrtilles cultivées biologiquement et celles cultivées de manière conventionnelle.
Importance de l’étude
L’étude indique que les bleuets disponibles sur différents marchés sont de qualité acceptable au moment de la vente. Cependant, les fruits ont pour la plupart des indices de maturité faibles.