Quand on est victime d’une erreur médicale, ou d’un accident médical, il existe différentes solutions envisageables pour être indemnisé. Cette erreur médicale se manifeste par l’apparition d’une infection à la suite d’une intervention médicale, ou de lourds effets indésirables après prise d’un médicament. Mais, pour optimiser son indemnisation, un délai maximal doit être respecté tout en engageant une procédure judiciaire.
Une erreur médicale, c’est quoi ?
Une erreur médicale est aussi appelée accident médical pour désigner un événement indésirable survenu lors d’une intervention médicale (soin, prévention, examens médicaux, chirurgie). Elle entraîne un dommage anormal ou des effets indésirables au regard de l’évolution de l’état de santé du patient. Comme il s’agit d’un accident, on peut être victime d’une erreur médicale dans n’importe quel lieu de soins : dans un hôpital public ou privé, dans un cabinet médical, dans un laboratoire d’analyses, ou dans les blocs opératoires. Avant d’entamer une quelconque procédure, on doit s’assurer qu’il s’agit vraiment d’une erreur médicale. En effet, les préjudices résultant de produits de santé défectueux, d’une vaccination obligatoire, ou des infections nosocomiales ne sont pas considérées comme une erreur médicale, mais plutôt d’un aléa thérapeutique.
Les différents types d’erreur médicale
Dans le domaine médical, un médecin n’a pas une obligation de résultat, mais une obligation de moyens dans l’exercice de sa profession. Cela signifie qu’il doit utiliser tous les moyens possibles pour prendre soin attentivement de ses patients. Ainsi, il existe différents types d’erreur médicale :
- La faute technique due à la méconnaissance des usages et règles de la profession. Dans ce cas, le professionnel de la santé est tenu responsable de son erreur.
- La faute contre l’humanisme qui indique une violation de l’humanisme médical. Cela peut être un abandon du patient ou une pratique d’un acte médical sans son consentement.
- La faute d’information : c’est un manquement à l’obligation d’information et de conseil fait par un professionnel de santé. Ce dernier est tenu d’informer le patient et sa famille des risques que pouvaient constituer un acte médical tel qu’une chirurgie ou un traitement médicamenteux à long terme.
À qui recourir en cas d’erreur médicale ?
En cas d’erreur médicale, la victime possède 10 ans maximum pour porter plainte. Il peut faire appel à un avocat erreur médical tout en sachant que les tribunaux compétents qui s’occupent d’une telle affaire se diffèrent d’une situation à une autre. Effectivement, une erreur médicale survenue dans un établissement privé est traitée par le tribunal de grande instance. Et si l’erreur s’est produite dans un hôpital public ou produite par un médecin public, c’est le tribunal administratif qui s’en occupe.
Dans les deux cas, la victime d’une erreur médicale peut demander conseil et assistance pour l’indemnisation des préjudices. Pour cela, elle doit démontrer le préjudice subi par une expertise médicale par voie judiciaire ou à l’amiable. Pour optimiser son indemnisation, elle a le choix entre la saisine de la CRCI ou la saisine du tribunal ou encore l’expertise médicale amiable. Si l’erreur médicale n’ouvre pas une indemnisation à la victime, elle peut demander les sanctions ou modifications des pratiques du professionnel ou de l’établissement de soins.