Des recherches menées par la faculté de médecine de l’Université du Minnesota ont identifié une nouvelle voie pour lutter contre les maladies cardiovasculaires. L’étude a été récemment publiée dans Recherche cardiovasculaire sur la nature.
Le travail de l’équipe de recherche identifie une molécule appelée TREM2 comme voie unique et thérapeutiquement pertinente pour le traitement de l’athérosclérose ; une condition courante qui se développe lorsque la plaque s’accumule à l’intérieur des artères ; dans des modèles précliniques. L’athérosclérose est l’une des principales causes de maladies cardiovasculaires, qui constituent la première cause de décès et d’invalidité dans le monde, selon les Centers for Disease Control and Prevention.
Il s’agit d’une étude très marquante qui pourrait éclairer les futures approches du traitement de l’athérosclérose. Les approches actuelles visent presque exclusivement à réduire le cholestérol LDL, mais nous savons depuis des décennies que l’inflammation contribue également à l’accumulation de plaque athéroscléreuse dans les artères. Cette étude révèle une nouvelle voie pour la prévention des maladies cardiovasculaires.
Jesse Williams, PhD, professeur adjoint, faculté de médecine de l’Université du Manitoba
Utilisant des modèles précliniques de l’athérosclérose, l’équipe de recherche a découvert que la maladie était considérablement inhibée lorsque le gène TREM2 était supprimé dans les macrophages ; les globules blancs qui font partie intégrante du système immunitaire ; pendant la progression de la maladie. Ils ont également constaté que la suppression ciblée des voies TREM2 était efficace pour réduire la maladie athéroscléreuse préexistante. Cela montre TREM2 comme une cible immunothérapeutique potentielle pour de futures études sur le risque de maladies cardiovasculaires.
Cette recherche se poursuivra grâce à une collaboration avec Alector, Inc-;une société pharmaceutique-;pour effectuer des tests précliniques d’anticorps ciblés par TREM2 pour lutter contre la progression de l’athérosclérose.
Cette recherche a été financée par l’American Heart Association, l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses et le Bureau de l’enseignement supérieur du Minnesota.