Une revue récente dans Progrès dans les maladies cardiovasculairess ont fait appel aux avantages de l’activité physique (AP) et du plein air pour réduire l’incidence, la prévalence et la gravité de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) parmi les populations à faible revenu et mal desservies telles que les Africains subsahariens.
Sommaire
Le scénario COVID-19
Le COVID-19 a fait des ravages sur les vies humaines avec une morbidité et une mortalité importantes à travers le monde. Il est bien établi que le risque de sévérité de la COVID-19, comme l’augmentation des hospitalisations et des décès, est plus élevé chez les personnes âgées, les personnes immunodéprimées souffrant de comorbidités chroniques comme le diabète et l’hypertension.
Le risque de gravité du COVID-19 est également plus élevé chez les personnes obèses et physiquement inactives ayant des habitudes de vie malsaines telles que le manque d’exercice, une alimentation malsaine et le tabagisme.
Un autre aspect à prendre en considération est les inégalités de santé entre les pays développés et en développement. Le fardeau du COVID-19 a été plus élevé dans les pays à faible revenu tels que les régions subsahariennes d’Afrique. La pauvreté, le surpeuplement, la diminution des ressources médicales, des établissements de santé inadéquats et la vaccination pourraient être les raisons de l’impact catastrophique du COVID-19 parmi les populations mal desservies. En revanche, l’Afrique a connu un impact moins profond du COVID-19, d’après des articles du New York Times et de The Economist.
Une compréhension des raisons de la faible gravité du COVID-19 en Afrique pourrait mettre en lumière des mécanismes pour améliorer l’impact du COVID-19 dans d’autres pays à faible revenu et réduire le fardeau mondial du COVID-19.
Bienfaits de l’activité physique
L’AP entraîne des niveaux inférieurs d’inflammation systémique, une amélioration du fonctionnement immunitaire, un taux réduit d’infections, moins d’inflammation, une diminution de la gravité des résultats de l’infection et une efficacité améliorée du vaccin, en particulier chez les personnes immunodéprimées. De tels avantages de l’AP devraient se traduire par une amélioration de la forme cardiopulmonaire et une meilleure résilience immunitaire pendant la pandémie.
Une revue systématique multinationale récemment publiée et menée par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis (États-Unis) qui comprenait 25 études spécifiques aux résultats de la COVID-19 a conclu que les personnes en bonne forme physique ou actives auparavant avaient une probabilité réduite d’être hospitalisées ou de mourir en raison de la COVID-19. Cependant, les preuves d’une probabilité plus faible d’admissions en unité de soins intensifs (USI) ou de besoins de ventilation chez les personnes physiquement actives étaient plus faibles. L’examen du CDC a souligné l’importance de l’AP dans l’amélioration des résultats de gravité du COVID-19 et a établi le manque d’exercice comme un facteur de risque important pour le COVID-19 sévère.
Une autre étude à grande échelle qui a évalué l’impact de l’AP sur les résultats du COVID-19 à l’aide de plusieurs mesures d’AP basées sur des dispositifs sur 65 361 personnes sud-africaines a confirmé les conclusions de l’examen du CDC, étayant les effets protecteurs de l’AP contre le COVID-19.
Activité physique plus élevée chez les Africains subsahariens
Plusieurs études ont rapporté que les Africains sont significativement plus en forme physiquement ou actifs que ceux d’Europe ou des États-Unis. Cependant, l’obésité s’intensifie en Afrique et des mesures doivent être prises pour réduire la masse corporelle des Africains afin d’éviter à l’avenir de graves conséquences du COVID-19 dans ces populations.
En général, les Africains passent quotidiennement plus d’heures à l’extérieur, en particulier ceux qui résident dans les zones rurales ou à la périphérie des villes. Plusieurs activités de loisirs courantes telles que courir, marcher, creuser, faire du vélo, jouer au football, danser et nager sont pratiquées dans l’environnement extérieur.
Un autre aspect à considérer est que la plupart des Africains n’ont pas considérablement réduit leur AP pendant la pandémie de COVID-19 puisque l’AP fait partie de leurs activités pour gagner leur vie. Par exemple, la plupart des Africains doivent se déplacer quotidiennement dans le cadre de leur travail quotidien, pour lequel ils dépendent des transports en commun car une majorité d’entre eux n’ont pas la capacité économique de posséder des véhicules privés. Ces personnes économiquement défavorisées, appartenant pour la plupart à des ménages défavorisés, dépendent rarement des équipements et gadgets numériques et motorisés. Leurs moyens de subsistance économique reposent sur des activités à petite échelle, informelles et à forte intensité de main-d’œuvre telles que l’agriculture, qui nécessite des déplacements considérables d’intensités légères ou modérées. Ainsi, bouger plus et s’asseoir moins est une caractéristique de leur niveau de vie.
conclusion
Cet examen souligne que l’Afrique subsaharienne est dans un bien meilleur état que les autres pays à faible revenu en termes de protection contre la pandémie de COVID-19 en cours. La préparation des Africains subsahariens résidant dans les zones rurales et exerçant de petites entreprises à forte intensité de main-d’œuvre, agricoles et connexes à la pandémie de COVID-19 est bien meilleure que celle des personnes résidant dans les zones urbaines et les pays à revenu plus élevé tels que l’Europe et les États-Unis. . Les auteurs pensent que l’amélioration de l’aptitude à la pandémie pourrait être due à un âge globalement plus jeune et à une AP régulière, dans le cadre des activités quotidiennes effectuées pour leur survie économique..
Les résultats de l’examen soulignent l’importance de l’AP pour réduire l’incidence, la prévalence et la gravité de la pandémie de COVID-19. Cela indique qu’en dépit d’un accès limité aux établissements de santé et de la faible disponibilité des ressources médicales, les pays à faible revenu pourraient améliorer leur protection immunitaire contre le COVID-19 en améliorant la forme physique de leurs résidents. Des mesures et des stratégies doivent être entreprises par tous les individus pour diminuer l’obésité et inculquer de bonnes habitudes de vie dans leur routine quotidienne afin de prévenir les effets dévastateurs de la COVID-19 sur leur santé.